voici un petit compte-rendu fait à l'époque :
Voici l'explication du systeme appelé « inverseur de poussée hydraulique » commercialisé par Nova-racing, et installé dans les caterham fireblade, caterham hayabusa et caterham blackbird.
Le système présenté est tel qu'installé sur le premier modèle cité, la caterham fireblade.
Vue d'ensemble
Sur cette vue d'ensemble, on aperçoit de gauche à droite :
- Les 3 vis de fixation de l'arbre primaire sur l'accouplement élastique
- L'arbre primaire.
- Les 4 vis permettant de fixer cet arbre avec l'inverseur hydraulique.
- L'inverseur hydraulique complet, équipé de sa platine, et de toute la visserie nécessaire à le fixer au châssis.
- Les 4 vis de fixation à l'arbre principal, relié au différentiel arrière.
- Les 2 embouts de graissages des 2 liens rotulés des arbres précités (obligatoirement démontés dans l'opération).
Plus en détail, l'arbre primaire :
L'inverseur hydraulique vu de l'extérieur :
le bouchon noir visible sur la dernière photo est celui de vidange de l'inverseur (on peut en théorie vider l'inverseur de son huile sans le démonter)
le voici en détail (mais flou) :
il est équipé en son centre d'un aimant qui retient les particules de métal qui peuvent provenir de l'usure de
la transmission (essentiellement la chaine)
une fois l'huile extraite, on est obligé de la changer, elle ne peut pas être récupérée ou filtrée
à gauche, l'huile sortie du flacon, non usagée, à droite, l'huile extraite de l'inverseur et déjà filtrée 3 fois (test) :
le principe de fonctionnement :
l'arbre primaire (en sortie de moteur) donne l'impulsion de mouvement au mécanisme par le flasque bleu
le travail de l'inverseur est de traduire ce mouvement de rotation toujours dans le même sens (le flasque bleu tournera à vie dans le même sens de rotation) en un mouvement de rotation pouvant être inversé dans son sens de rotation (le flasque rouge, flasque de sortie, relié au différentiel arrière, peut donc tourner dans les 2 sens de rotation)
la commande est possible grâce au pivotement du long levier doré autour de l'axe violet, provoquant la translation du cylindre de commande vert :
une fois le boitier ouvert en deux, on comprends mieux le fonctionnement.
la translation du poussoir de commande vert transmet ce mouvement à la fourchette bleue
cette dernière déplace un satellite à crabots qui tourne constamment avec l'arbre de sortie, car monté sur cannelures.
les cannelures permettent de transmettre la puissance du moteur et aussi la translation du satellite le long de celles-ci.
ce satellite est de forme cylindrique, avec à chacune de ses extrémité, une forme dite "en créneaux" (ou à crabot)
on retrouve cette même extrémité sur l'arbre de sortie (mais cette fois-ci, de manière libre par rapport à l'arbre de sortie, pas de cannelures ici, le pignon est "fou", une cage à aiguille se trouve entre l'arbre et le pignon ) :
en marche avant (dans le cas qui nous intéresse, c'est à dire la caterham fireblade) le satellite est caboté avec l'arbre d'entrée
le mouvement est donc transmis du flasque d'entrée au flasque de sortie "directement" par cette forme à crabot, puis les cannelures
on constatera que l'ensemble chaine + pignonnerie visible tourne et consomme de l'énergie pour rien, puisque tournant dans le vide.
en marche arrière (toujours dans le cas d'une caterham fireblade), le satellite va être craboté avec le pignon tournant autour de l'arbre de sortie.
le cheminement du mouvement sera alors plus long
la flasque d'entrée entrainera la chaine de transmission, jusqu'à un arbre secondaire situé dans la partie supérieure de l'inverseur.
sur cet arbre est solidaire un petit pignon (usiné dans la masse)
ce petit pignon entrainera à son tour le gros pignon, lui-même craboté au satellite , et les cannelures permettrons de transmettre le tout au flasque de sortie.
notez que l'inversion de sens de rotation est donc maintenant faite, grâce à la succession de la transmission par chaine (meme sens de rotation) et de la pignonnerie (inversion).
remarque : en marche avant, le mouvement étant direct, le rapport de réduction est de 1:1 (pas de réduction)
en marche arrière, il faut multiplier les rapports de réduction de la chaine (1:1) et celui de la pignonnerie (31:19 , environ 1.63)
la transmission tire donc 1.63 fois plus court en marche arrière qu'en marche avant
