Alors ils sont vicieux chez cat de vendre des voitures de sport sans indicateur de T° d'huile.
La viscosité d'une huile permet d'obtenir un film lubrifiant entre les pièces en mouvement d'un moteur, et la seule valeur de fluidité justifiée d'une huile est celle mesurée à 150°C et elle donne la valeur HTHS sur la viscosité à cette température, soit 3.5cSt ou mm²/s minimum pour une 5w30 par exemple.
On ne justifie pas la fluidité (ou viscosité) pour la T° minimum car si on utilise la bonne huile pour la bonne T° ambiante, la fluidité sera toujours au top pour obtenir le film de lubrification nécessaire au fonctionnement du moteur.
Si la seule viscosité justifiée est celle à 150 °C, c'est bien la preuve que le froid n'est pas un facteur de risque dans la lubrification.
Oui, un moteur souffre d'un excès de charge à froid, mais ça n'a rien à voir avec une Température d'huile trop basse (tant que l'huile employée est la bonne pour la T° ambiante).
La charge à froid induit des forces que les pièces mécaniques ne sont pas en mesure de résister quand elles ne sont pas à la bonne T°.
Tandis qu'une huile à 30 °C de température, injectés à la bonne pression dans le circuit de lubrification, assurera la même qualité du film lubrifiant entre les pièces mécaniques que si elle est à 100°C.
Donc, on peut faire plus souffrir son moteur à rouler en pleine charge sans dépasser les 4000tr/mn à froid, que de monter doucement à 7000tr/mn avec une huile froid.
On va me dire que si l'huile est assez chaude, c'est la preuve que le moteur est assez chaud pour encaisser la pleine charge, et je dis oui, bien sûr.
Mais il n'y aura aucun risque à voir la température redescendre si le scotch sur le radiateur d'huile se barre.
Pour l'huile de boite, c'est différent, comme la lubrification est à barbotage, la T° joue sur la faculté à l'huile de se glisser partout, et en fonction de l'huile employé, il faudra attendre que la bonne température soit atteinte pour pouvoir faire des changements de rapports à la vitesse de Buzz l'éclair.
