Inversement, sans diversification la marque Caterham ne reposait que sur un seul produit décliné qui, s'il s'est avéré pérenne, ronronne tranquillement au gré de l'assouplissement des normes d'homologation, de la maitrise des coûts de fabrication et, au final, de l’expansion du marché export (55%) qui restait le seul moyen de développer le petit marché de la Se7en.
Le rachat de la licence de l'Elise MkI, le lancement de la SP/300R et l'engagement en F1 n'ont jamais été des danseuses... c'est bien une stratégie de diversification qui se profilait et qui était probablement la seule option pour se donner les moyens de poursuivre la ligne Se7en, mais de l'améliorer encore et de lancer l'incroyable défi d'une future Alpine-Renault-Caterham !!
Par ailleurs, pourquoi arrêteraient-ils la Se7en ? c'est encore le réservoir d'ADN dont Caterham se targue, à l'instar de Renault qui veut faire revivre une auto avec l'ADN de Alpine.
Au contraire, je ne pense pas que ce soit fini mais bien que les choses sérieuses (et fun et abordables, Fernandes ne se lasse pas de le rappeler) commencent !!!
Si l'A110-50 voyait le jour dans cet esprit là et dans une gamme de prix inférieure aux sportscars actuelles, ce serait quand même incroyable, non ? Après tout, l'un des points essentiels du cahier des charges de Colin Chapman n'est jamais cité et pourtant il est essentiel : un prix bas !!!
Aucun détail n'a cependant été fourni sur les caractéristiques des futurs modèles. Tout au plus sait-on que chaque constructeur sortira, d'ici à trois ou quatre ans, un premier modèle sous sa propre marque - Alpine pour le groupe français, Caterham pour le britannique -, et que ceux-ci devraient reprendre les caractéristiques qui ont fait le succès d'Alpine, c'est-à-dire la légèreté, la vitesse et la performance. En juin dernier, Jean-Pascal Dauce, directeur de la compétition de Renault Sport, avait évoqué au site latribune.fr une motorisation de « 200-250 chevaux », un poids de « 1,2 à 1,3 tonne », avec des dimensions très contenues de « moins de 4,30 mètres de long » et une ressemblance forte avec l'A110. « La cible est un prix autour de 35.000 à 40.000 euros », avait ajouté le dirigeant. Hier, Renault s'est contenté d'évoquer la production de plusieurs milliers de véhicules par an. Pour une commercialisation « en Europe et en Asie ».
source :
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 507495.php