Le motard surpris
Publié : 04 mai 2007, 12:00
Hier soir, heure tardive, Paris la nuit, son ambiance de ville traversée de rayons de lumière jaune et rouge au gré des véhicules qui passent dans les rues, s'empressant de rentrer vite au bercail...
Je ramene un de mes amis chez lui. Pour l'occasion c'est en seven que se fait le trajet. Au retour, humant l'air frais de la nuit, profitant de la vivacité qu'offre l'auto déchargé de son passager, je sillonne les petites rues de Charenton. Quant au feu rouge, j'arrive au niveau d'un facétieux motard roulant dans une rutilante moto BMW 650, je m'amuse d'avance. Le feu passe au vert et je lance le Rover. A l'envolée lyrique du byclindre à plat de mon compagnon bi roue, j'ecrase un peu plus la suce et le moteur bien chaud vient flirter toujours plus haut.
La moto passe un rapport. temps mort, j'en fais autant et ca repousse toujours plus fort. Ni l'un ni l'autre ne gagne 1 seul metre. Le motard essort la poignée de la germanique, je suis pied au plancher de l'anglaise. L'aiguille de vitesse croit sur le second rapport presque aussi vite que celle du compte tour. Oh le touchant ballet en pas de deux. Elegante envolée du rythme du fer. J'entends le bycilindre en faire autant. Je passe le 3e rapport, l'aiguille est à 100. Retour dans la réalité de la ville et dans cette artère déserte. Je lache les rênes. Le bolide peut souffler. Le motard n'en demande guère plus à sa monture.
6 secondes de temps en suspend entre 0 et 100, la seven c'est du bonheur!
Au feu suivant, le motard lève sa visière, balaye d'un regard l'auto et lache: "Putain ! ca avance !!".
"light is right, old chap" et chacun repartit tranquillement vers son chez soi.
Je ramene un de mes amis chez lui. Pour l'occasion c'est en seven que se fait le trajet. Au retour, humant l'air frais de la nuit, profitant de la vivacité qu'offre l'auto déchargé de son passager, je sillonne les petites rues de Charenton. Quant au feu rouge, j'arrive au niveau d'un facétieux motard roulant dans une rutilante moto BMW 650, je m'amuse d'avance. Le feu passe au vert et je lance le Rover. A l'envolée lyrique du byclindre à plat de mon compagnon bi roue, j'ecrase un peu plus la suce et le moteur bien chaud vient flirter toujours plus haut.
La moto passe un rapport. temps mort, j'en fais autant et ca repousse toujours plus fort. Ni l'un ni l'autre ne gagne 1 seul metre. Le motard essort la poignée de la germanique, je suis pied au plancher de l'anglaise. L'aiguille de vitesse croit sur le second rapport presque aussi vite que celle du compte tour. Oh le touchant ballet en pas de deux. Elegante envolée du rythme du fer. J'entends le bycilindre en faire autant. Je passe le 3e rapport, l'aiguille est à 100. Retour dans la réalité de la ville et dans cette artère déserte. Je lache les rênes. Le bolide peut souffler. Le motard n'en demande guère plus à sa monture.
6 secondes de temps en suspend entre 0 et 100, la seven c'est du bonheur!
Au feu suivant, le motard lève sa visière, balaye d'un regard l'auto et lache: "Putain ! ca avance !!".
"light is right, old chap" et chacun repartit tranquillement vers son chez soi.