Le motard surpris
Modérateur : Modérateurs
Le motard surpris
Hier soir, heure tardive, Paris la nuit, son ambiance de ville traversée de rayons de lumière jaune et rouge au gré des véhicules qui passent dans les rues, s'empressant de rentrer vite au bercail...
Je ramene un de mes amis chez lui. Pour l'occasion c'est en seven que se fait le trajet. Au retour, humant l'air frais de la nuit, profitant de la vivacité qu'offre l'auto déchargé de son passager, je sillonne les petites rues de Charenton. Quant au feu rouge, j'arrive au niveau d'un facétieux motard roulant dans une rutilante moto BMW 650, je m'amuse d'avance. Le feu passe au vert et je lance le Rover. A l'envolée lyrique du byclindre à plat de mon compagnon bi roue, j'ecrase un peu plus la suce et le moteur bien chaud vient flirter toujours plus haut.
La moto passe un rapport. temps mort, j'en fais autant et ca repousse toujours plus fort. Ni l'un ni l'autre ne gagne 1 seul metre. Le motard essort la poignée de la germanique, je suis pied au plancher de l'anglaise. L'aiguille de vitesse croit sur le second rapport presque aussi vite que celle du compte tour. Oh le touchant ballet en pas de deux. Elegante envolée du rythme du fer. J'entends le bycilindre en faire autant. Je passe le 3e rapport, l'aiguille est à 100. Retour dans la réalité de la ville et dans cette artère déserte. Je lache les rênes. Le bolide peut souffler. Le motard n'en demande guère plus à sa monture.
6 secondes de temps en suspend entre 0 et 100, la seven c'est du bonheur!
Au feu suivant, le motard lève sa visière, balaye d'un regard l'auto et lache: "Putain ! ca avance !!".
"light is right, old chap" et chacun repartit tranquillement vers son chez soi.
Je ramene un de mes amis chez lui. Pour l'occasion c'est en seven que se fait le trajet. Au retour, humant l'air frais de la nuit, profitant de la vivacité qu'offre l'auto déchargé de son passager, je sillonne les petites rues de Charenton. Quant au feu rouge, j'arrive au niveau d'un facétieux motard roulant dans une rutilante moto BMW 650, je m'amuse d'avance. Le feu passe au vert et je lance le Rover. A l'envolée lyrique du byclindre à plat de mon compagnon bi roue, j'ecrase un peu plus la suce et le moteur bien chaud vient flirter toujours plus haut.
La moto passe un rapport. temps mort, j'en fais autant et ca repousse toujours plus fort. Ni l'un ni l'autre ne gagne 1 seul metre. Le motard essort la poignée de la germanique, je suis pied au plancher de l'anglaise. L'aiguille de vitesse croit sur le second rapport presque aussi vite que celle du compte tour. Oh le touchant ballet en pas de deux. Elegante envolée du rythme du fer. J'entends le bycilindre en faire autant. Je passe le 3e rapport, l'aiguille est à 100. Retour dans la réalité de la ville et dans cette artère déserte. Je lache les rênes. Le bolide peut souffler. Le motard n'en demande guère plus à sa monture.
6 secondes de temps en suspend entre 0 et 100, la seven c'est du bonheur!
Au feu suivant, le motard lève sa visière, balaye d'un regard l'auto et lache: "Putain ! ca avance !!".
"light is right, old chap" et chacun repartit tranquillement vers son chez soi.
Dernière modification par chap3d le 04 mai 2007, 12:06, modifié 1 fois.
moi, j'airai été à fond dès le début 
j'ai hate de vivre ça
P.P.P.

j'ai hate de vivre ça

P.P.P.
12660 revolutions de bonheur par min - une lame de feu ne s'émousse jamais - team 400- et 12000+
MX5 ND 02/2016 1.5 dynamique
MX5 ND 02/2016 1.5 dynamique
j'en mange deux au p'tit déjeuner... surtout au premier virage.edg1 a écrit :c'est pour celà que m'étant remis à la moto j'ai pris un 1000 fzrchap3d a écrit :Au fait quand et comment qu'on se voit dans le sud ?croacroa a écrit :pour le prochain Seven jaune en vers français II le retour
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1600 K ex-cup 2000, HPC 2.0i 1995, JPE 1992, Superlight 1600 K SS 2002, R300 Duratec 2012, Donkervoort D210 2003, 1600 BDR 1990
Re: Le motard surpris
chap3d a écrit :Hier soir, heure tardive, Paris la nuit, son ambiance de ville traversée de rayons de lumière jaune et rouge au gré des véhicules qui passent dans les rues, s'empressant de rentrer vite au bercail...
Je ramene un de mes amis chez lui. Pour l'occasion c'est en seven que se fait le trajet. Au retour, humant l'air frais de la nuit, profitant de la vivacité qu'offre l'auto déchargé de son passager, je sillonne les petites rues de Charenton. Quant au feu rouge, j'arrive au niveau d'un facétieux motard roulant dans une rutilante moto BMW 650, je m'amuse d'avance. Le feu passe au vert et je lance le Rover. A l'envolée lyrique du byclindre à plat de mon compagnon bi roue, j'ecrase un peu plus la suce et le moteur bien chaud vient flirter toujours plus haut.
La moto passe un rapport. temps mort, j'en fais autant et ca repousse toujours plus fort. Ni l'un ni l'autre ne gagne 1 seul metre. Le motard essort la poignée de la germanique, je suis pied au plancher de l'anglaise. L'aiguille de vitesse croit sur le second rapport presque aussi vite que celle du compte tour. Oh le touchant ballet en pas de deux. Elegante envolée du rythme du fer. J'entends le bycilindre en faire autant. Je passe le 3e rapport, l'aiguille est à 100. Retour dans la réalité de la ville et dans cette artère déserte. Je lache les rênes. Le bolide peut souffler. Le motard n'en demande guère plus à sa monture.
6 secondes de temps en suspend entre 0 et 100, la seven c'est du bonheur!
Au feu suivant, le motard lève sa visière, balaye d'un regard l'auto et lache: "'tain ! ca avance !!".
"light is right, old chap" et chacun repartit tranquillement vers son chez soi.

au fait j'ai bien reçu ton livre merci
que du plaisir
à bientôt en Aveyron

comme TINTIN de 7 à 77