
Après avoir discuté une bonne demie heure dans le parking à détailler la belle côté esthétique et mécanique, j'ai pris place
dans le baquet de gauche.
Ici pas de pare brise mais un déflecteur en carbone et couleur damier.
Première question : mes 1,92m vont-ils rentrer aussi facilement ?

Avec le chassis SV et le plancher rabaissé, on a les coudées franches

Même pas besoin de reculer au maxi le baquet.

Les pédales sont vraiment plus espacées que sur le chassis S3 : y a pas photo !
Par contre, 2 problèmes avec le volant : il n'est pas extractible et ne me facilite pas la rentrée dans le cockpit, et
il faudrait le régler en profondeur notamment car pour faire un demi tour de volant mes mains touchent mes genoux...(oui j'ai de grandes jambes !)
Ce point pourra être solutionné en trouvant le bon compromis entre recul et inclinaison du baquet d'une part et réglage du volant d'autre part.
Petites questions subsidiaires de novice à RIGNOS :
- manipulation pour passer la marche arrière : mais bien sur...

- ou sont les clignotants ? ah oh c'est le petit interrupteur à droite (abh oui y a pas de comodos :w )
Puis réglages des petits rétros carbone, passage des harnais, casque posé à droite : j'en aurais besoin seulement lorsque nous roulerons plus vite !
Une fois la clé tournée et après avoir appuyé sur le bouton rouge du démarrage : le parking est soudain rempli du ronron caverneux

diffusé par l'échappement latéral type "race" de la SVR.
RIGNOS se propose de faire le lièvre et de m'alerter des zones sensibles type radar et schtroumpfs à lunettes

Dès les premiers mètres, je ressens la souplesse et l'allonge du moteur 2.3 cosworth par rapport à la version 2.0 Duratec que j'avais
essayé à Alès.
Le ronron se transforme en glougloutement à chaque levée de pied de l'accélérateur : ça j'adore !

Des bouffées d'air chaud mélés d'odeurs d'huile viennent cycliquement vous ennivrer.
C'est bizarre car je suis plutôt du genre à aimer les voitures très modernes bourrées d'électronique mais celles-ci ont fini
par ne plus me procurer de plaisir ( et avec la course à la puissance elles ont su attaquer mon portefeuille sans problème)
alors que la Caterham, basée depuis plus de 50 ans sur le même modèle me permet de découvrir une nouvelle recette
du bonheur sur 4 roues !
Comme sur les autres caterham essayées et comme sur la Donk, l'embrayage est dur et la course de la pédale de frein est ridiculement
courte rendant les dosages compliqué pour un néophyte comme moi.
En revanche, la pédale d'accélérateur sur cette SVR est très très souple et longue.
Qu'il est loin le monde assistée et aseptisé de mes ex Porsches !
Nous allons emprunter des routes plus rapides et nous nous arretons le temps pour moi de mettre le casque : Passer 80 km/h,le casque devient obligatoire
si l'on ne veut pas avoir le visage déformé et pour limiter les risques de percussion de quelque objet que ce soit sur sa tronche

RIGNOS place quelques accélérations me permettant ensuite de pousser la Caterham et voir ce qu'elle a dans le ventre

Les vitesses atteintes sur cette "autoroute allemande" montent vite à 2XX !
Nous revenons vers le parking pour un petit debriefing puis nous dirigeons vers un petit resto pour aller casser la croute.
Au final, une soirée bien sympatique.
Merci à RIGNOS pour avoir accepté de me laisser le volant de son joujou extra qui miaule comme pas possible et qui procure
des sensations nouvelles inconnues pour moi dans le monde Porsche

Après la case R300 circuit, l'essai longue durée sur route m'a permis de compléter mon ressenti sur la Caterham.