tenue de route sur mouillé
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- guillaume2
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Re: tenue de route sur mouillé
comment ça ça tient pas la route ???
[video]http://video.google.com/videoplay?docid ... 8276879757#[/video]
désolé si déjà posté
[video]http://video.google.com/videoplay?docid ... 8276879757#[/video]
désolé si déjà posté
Re: tenue de route sur mouillé
Pour info, je dis pas que je ne termine pas à 50 km/h avec ma méthode, hein. Il m'est déja arrivé de me faire doubler sur autoroute par des AX alors que j'étais en 993 GT2
Juste que la monte en 295 au témoin sous pluie battante ne permet pas un niveau de performance supérieur.
Je dis simplement que je préfère tester l'adhérence dans des endroits que je choisis pour leurs dégagements afin d'avoir une idée précise des réactions du jour de mon auto plutot que de les découvrir en me faisant surprendre + que je m'interdis la conduite serrage de fesses avec un virage pris en 50 angles de volant et des trains jamais verrouillés. C'est pas plus naturel que de ne pas relacher totalement les gaz quand ca commence à partir (l'orthodoxie veut pourtant que par défaut, on ne relache pas les gaz mais on réduit seulement de moitié, mais parfois le serrage de fesses a raison de nos bonnes résolutions), mais faut se rappeler que l'adhérence dépend du coeff d'adhérence mais aussi de la force qui plaque la roue au sol. Et quand on tourne lentement son volant, on comprime lentement l'amortisseur qui pendant tout ce temps n'appuie pas de manière optimale sur la roue et donc ne lui donne pas son adhérence maximale ce qui augmente le risque de se gaufrer. De même, une accélération franche (d'un niveau adapté évidemment, pas comme un ane) lestera le train moteur et lui donnera de suite une meilleure adhérence que si on y va avec un oeuf sous le pied en 50 positions du papillon.
Bref, on constate aujourd'hui que la majorité des accidents pourraient être évités si les gens appuyaient plus fort sur le frein. Ils ne le font pas par peur de bloquer les roues (pas très malin depuis la généralisation de l'ABS) et par habitude de rouler en bon père de famille. Ca part d'un bon sentiment, mais c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire : le freinage efficace est dégressif et en aucun cas progressif (ce qu'on fait quand on conduit avec un oeuf sous le pied). Et étrangement, quand on veut provoquer un blocage de l'AV en tapant fort dans le frein, ben ca bloque pas, ca ralentit fort.
Donc c'est sur, rouler à 200 sur le gras mouillé, je le conseille à personne qui ne soit pas un professionnel. Mais par contre, chacun à son niveau, on peut faire mieux que le service minimum sans terminer pour autant dans le trou
Maintenant, chacun fait comme il veut, mais je pense qu'il est important de savoir que c'est pas une fatalité.
Ma première moto a été une Yam Vmax, le truc inconduisible du Joe Bar team pour se tuer. Ben je suis toujours là. Ma première caisse sportive a été une 911 turbo 2. Donc cumul du moteur AR, du turbo à l'ancienne et de la propulsion. Et je suis toujours là. Donc la fatalité, j'ai tendance à pas y croire et je préfère croire en revanche que je peux changer les choses.

Je dis simplement que je préfère tester l'adhérence dans des endroits que je choisis pour leurs dégagements afin d'avoir une idée précise des réactions du jour de mon auto plutot que de les découvrir en me faisant surprendre + que je m'interdis la conduite serrage de fesses avec un virage pris en 50 angles de volant et des trains jamais verrouillés. C'est pas plus naturel que de ne pas relacher totalement les gaz quand ca commence à partir (l'orthodoxie veut pourtant que par défaut, on ne relache pas les gaz mais on réduit seulement de moitié, mais parfois le serrage de fesses a raison de nos bonnes résolutions), mais faut se rappeler que l'adhérence dépend du coeff d'adhérence mais aussi de la force qui plaque la roue au sol. Et quand on tourne lentement son volant, on comprime lentement l'amortisseur qui pendant tout ce temps n'appuie pas de manière optimale sur la roue et donc ne lui donne pas son adhérence maximale ce qui augmente le risque de se gaufrer. De même, une accélération franche (d'un niveau adapté évidemment, pas comme un ane) lestera le train moteur et lui donnera de suite une meilleure adhérence que si on y va avec un oeuf sous le pied en 50 positions du papillon.
Bref, on constate aujourd'hui que la majorité des accidents pourraient être évités si les gens appuyaient plus fort sur le frein. Ils ne le font pas par peur de bloquer les roues (pas très malin depuis la généralisation de l'ABS) et par habitude de rouler en bon père de famille. Ca part d'un bon sentiment, mais c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire : le freinage efficace est dégressif et en aucun cas progressif (ce qu'on fait quand on conduit avec un oeuf sous le pied). Et étrangement, quand on veut provoquer un blocage de l'AV en tapant fort dans le frein, ben ca bloque pas, ca ralentit fort.
Donc c'est sur, rouler à 200 sur le gras mouillé, je le conseille à personne qui ne soit pas un professionnel. Mais par contre, chacun à son niveau, on peut faire mieux que le service minimum sans terminer pour autant dans le trou

Ma première moto a été une Yam Vmax, le truc inconduisible du Joe Bar team pour se tuer. Ben je suis toujours là. Ma première caisse sportive a été une 911 turbo 2. Donc cumul du moteur AR, du turbo à l'ancienne et de la propulsion. Et je suis toujours là. Donc la fatalité, j'ai tendance à pas y croire et je préfère croire en revanche que je peux changer les choses.

Re: tenue de route sur mouillé
Le commentaire assez vrai, c'est que d'expérience, j'ai le sentiment que les situations à risque par temps mouillé sont effectivement le plat à mi régime sur autoroute. l'auto est bien équilibrée sur ces 4 roues, ca veut dire que l'appui sur chacune des roues et à peine de 150kg. C'est à partir de ce moment qu'on a des comportements vraiment bizzaroide (train arriere qui talonne d'un coup). Alors qu'un appui plus franc (genre virage) met vraiment du poids sur les roues extérieures et à condition de ne pas dépasser les limites d'adhérence, on a comportement un peu plus sain.vravolta a écrit :Pour info, je dis pas que je ne termine pas à 50 km/h avec ma méthode, hein. Il m'est déja arrivé de me faire doubler sur autoroute par des AX alors que j'étais en 993 GT2Juste que la monte en 295 au témoin sous pluie battante ne permet pas un niveau de performance supérieur.
Je dis simplement que je préfère tester l'adhérence dans des endroits que je choisis pour leurs dégagements afin d'avoir une idée précise des réactions du jour de mon auto plutot que de les découvrir en me faisant surprendre + que je m'interdis la conduite serrage de fesses avec un virage pris en 50 angles de volant et des trains jamais verrouillés. C'est pas plus naturel que de ne pas relacher totalement les gaz quand ca commence à partir (l'orthodoxie veut pourtant que par défaut, on ne relache pas les gaz mais on réduit seulement de moitié, mais parfois le serrage de fesses a raison de nos bonnes résolutions), mais faut se rappeler que l'adhérence dépend du coeff d'adhérence mais aussi de la force qui plaque la roue au sol. Et quand on tourne lentement son volant, on comprime lentement l'amortisseur qui pendant tout ce temps n'appuie pas de manière optimale sur la roue et donc ne lui donne pas son adhérence maximale ce qui augmente le risque de se gaufrer. De même, une accélération franche (d'un niveau adapté évidemment, pas comme un ane) lestera le train moteur et lui donnera de suite une meilleure adhérence que si on y va avec un oeuf sous le pied en 50 positions du papillon.
Bref, on constate aujourd'hui que la majorité des accidents pourraient être évités si les gens appuyaient plus fort sur le frein. Ils ne le font pas par peur de bloquer les roues (pas très malin depuis la généralisation de l'ABS) et par habitude de rouler en bon père de famille. Ca part d'un bon sentiment, mais c'est exactement ce qu'il ne faut pas faire : le freinage efficace est dégressif et en aucun cas progressif (ce qu'on fait quand on conduit avec un oeuf sous le pied). Et étrangement, quand on veut provoquer un blocage de l'AV en tapant fort dans le frein, ben ca bloque pas, ca ralentit fort.
Donc c'est sur, rouler à 200 sur le gras mouillé, je le conseille à personne qui ne soit pas un professionnel. Mais par contre, chacun à son niveau, on peut faire mieux que le service minimum sans terminer pour autant dans le trouMaintenant, chacun fait comme il veut, mais je pense qu'il est important de savoir que c'est pas une fatalité.
Ma première moto a été une Yam Vmax, le truc inconduisible du Joe Bar team pour se tuer. Ben je suis toujours là. Ma première caisse sportive a été une 911 turbo 2. Donc cumul du moteur AR, du turbo à l'ancienne et de la propulsion. Et je suis toujours là. Donc la fatalité, j'ai tendance à pas y croire et je préfère croire en revanche que je peux changer les choses.
La vidéo ci dessus est époustouflante. Il faut vraiment un gros coeur!
"Seven Jaune en Vers Francais", le livre qui parle en vers de la passion Seven http://sevener.free.fr/livre
"Automobiles & Rimes Futiles", Encore plus fort, la suite... http://sevener.free.fr/automobiles
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- jerome_tlse
- Messages : 4110
- Inscription : 16 mai 2007, 11:16
Re: tenue de route sur mouillé
trois commentaires :
- j'ai peu roulé sous la pluie en cat, mais le peu que j'ai tenté, à des vitesses toujours bien en deça de la norme sur le sec, j'ai trouvé qu'elle téléphonait assez bien et était prévisible (A048 ou R888 en 185/60R13 en bon état) grace au poids et dimension des pneus réduits, et à la fiabilité des informations remontées par le volant..et les fesses !
- avec l'exige (r888 usés en 225/45 R 17), aucun souci sur une route mouillée raisonnablement. Par contre, j'ai expérimenté un énorme orage surprise un soir d'été sur autoroute (décapoté, je précise)... l'horreur : à 40 Km/h je balayais deux voies dans une sens et dans l'autre, impossible de m'arréter car dangeureux et visibilité nulle (pour moi et ceux qui arrivaient derriere)..ça a duré 10 minutes, qui en paraissaient 60... Je pense qu'une cat aurait été plus à l'aise dans les mêmes conditions.
- avec la griff, c'est une autre histoire...mais mon trajet de retour de 700km sous une pluie ininterrompue (S02 en 245/45/16 en trés bon état) a été une surprise trés agréable... aucunne différence avec une voiture normale (en ayant un oeuf sous l'accélarateur)....Ha, si, quand même, une petite : le Q est légérement parti lorsque j'ai mis pied au plancher..(à 150 km/h), mais trés aimablement par contre, juste pour me signaler qu'il aime rester indépendant parfois..
dans tous les cas, sous la pluie, modestie et patience sont de rigueur avec nos outils.. ainsi qu'un nettoyage du pare brise INTERIEUR avec un produit antibué !!!!
d'ailleur, il m'est souvent arrivé, sur une autroute balayée par des pluies torrentielles, de batailler ferme pour tenir le cerceau de ma voiture de course, tentant déséspérement d'essuyer, avec le dernier bout d'un kleenex depuis longtemps desintégré, l'intérieur de mon pare brise aussi ruisselant qu'un panneu de douche, le tout en étant aveuglé par les énormes goutes qui liquéfient mon regard, et dont je ne sais plus trés bien si elles proviennent de l'extérieur (diantre, le mouchoir collé entre les joints est désormais un digne cousin de Bob l'Eponge) ou sont les fruits naturellement fluidifiés d'une lutte harassante et acharnée contre les éléments ...
Et pendant que je tiens la barre fermement et assume mon statut de capitaine au long cours sur ce fréle esquif anglais au mileu de ce tsunami qui effrairait Noë, je me demande pourquoi ce gamin de 6 ans me toise en rigolant du haut du Modus familial, conduit, le bras à la portiére, par son génétiteur que je suis contraint de voir s'éloigner rapidement sans pouvoir lutter...

- j'ai peu roulé sous la pluie en cat, mais le peu que j'ai tenté, à des vitesses toujours bien en deça de la norme sur le sec, j'ai trouvé qu'elle téléphonait assez bien et était prévisible (A048 ou R888 en 185/60R13 en bon état) grace au poids et dimension des pneus réduits, et à la fiabilité des informations remontées par le volant..et les fesses !
- avec l'exige (r888 usés en 225/45 R 17), aucun souci sur une route mouillée raisonnablement. Par contre, j'ai expérimenté un énorme orage surprise un soir d'été sur autoroute (décapoté, je précise)... l'horreur : à 40 Km/h je balayais deux voies dans une sens et dans l'autre, impossible de m'arréter car dangeureux et visibilité nulle (pour moi et ceux qui arrivaient derriere)..ça a duré 10 minutes, qui en paraissaient 60... Je pense qu'une cat aurait été plus à l'aise dans les mêmes conditions.
- avec la griff, c'est une autre histoire...mais mon trajet de retour de 700km sous une pluie ininterrompue (S02 en 245/45/16 en trés bon état) a été une surprise trés agréable... aucunne différence avec une voiture normale (en ayant un oeuf sous l'accélarateur)....Ha, si, quand même, une petite : le Q est légérement parti lorsque j'ai mis pied au plancher..(à 150 km/h), mais trés aimablement par contre, juste pour me signaler qu'il aime rester indépendant parfois..
dans tous les cas, sous la pluie, modestie et patience sont de rigueur avec nos outils.. ainsi qu'un nettoyage du pare brise INTERIEUR avec un produit antibué !!!!
d'ailleur, il m'est souvent arrivé, sur une autroute balayée par des pluies torrentielles, de batailler ferme pour tenir le cerceau de ma voiture de course, tentant déséspérement d'essuyer, avec le dernier bout d'un kleenex depuis longtemps desintégré, l'intérieur de mon pare brise aussi ruisselant qu'un panneu de douche, le tout en étant aveuglé par les énormes goutes qui liquéfient mon regard, et dont je ne sais plus trés bien si elles proviennent de l'extérieur (diantre, le mouchoir collé entre les joints est désormais un digne cousin de Bob l'Eponge) ou sont les fruits naturellement fluidifiés d'une lutte harassante et acharnée contre les éléments ...
Et pendant que je tiens la barre fermement et assume mon statut de capitaine au long cours sur ce fréle esquif anglais au mileu de ce tsunami qui effrairait Noë, je me demande pourquoi ce gamin de 6 ans me toise en rigolant du haut du Modus familial, conduit, le bras à la portiére, par son génétiteur que je suis contraint de voir s'éloigner rapidement sans pouvoir lutter...

ce n'est QUE sevener, un forum de baignoire en alu à la con...
Re: tenue de route sur mouillé
Alors effectivement, moi je parle plutot des trajets type départementale, rond points, etc...
Sur autoroute, j'ai une explication indépendante de la Cat. Depuis que j'ai des autos avec des géométries compatibles avec un roulage rapide, l'autoroute mouillée est toujours l'objet de réactions pour le moins peu rassurantes (y compris mes Audi RSx en quattro avec un empattement très long) même si elles ne m'ont jamais causé de problème réel.
Mon explication est qu'on ne s'en rend en général pas compte, mais les autoroutes, et particulièrement la piste de droite (celle ou on roule avec un oeuf sous le pied), ont des ornières que les roues qui sont à proximité ont tendance à suivre ce qui donne un comportement étrange surtout quand l'écart des ornières est différent de la largeur des voies de la voiture.
Il y a aussi les réparations de fissures qu'on trouve parfois : c'est aussi glissant qu'une bande blanche, sauf que c'est noir en donc moins visible. Les raccords de goudron lors de la fabrication des pistes peuvent également s'avérer problématiques. Et avec les géométries incisives, tous ces défauts font des amorces de trucs bizarres, notamment ces fameux coups de raquette qu'il faut anticiper et auxquels il ne faut surtout pas surréagir. Je me rappelle d'un cours de conduite sur neige où l'instructeur me demandait après chaque action de dire à haute voix "tourne cocotte" avant de faire quoi que ce soit d'autre. Ca prend un temps qui semble infini et pourtant, c'est le temps qu'il faut à une action pour se transformer en fait sur la neige. Et si entretemps on a commencer à amplifier la correction, on est partis dans un cercle vicieux qui se termine souvent par une "finesse". Donc typiquement pour les coups de raquette liés aux ornières et bandes blanches, ma stratégie est de prendre un angle fort vis à vis du problème ce qui permet de les traverser vite. Ca veut donc dire pas de changement de fille sur 500 m dont 200 en serrant les fesses car on a une roue sur la bande blanche et une sur le bitume, mais un changement en 100m donc avec un coup de volant ferme et l'anticipation que le croisement de l'obstacle va faire un truc bizarre.
Pour les ornières, c'est d'autant plus compliqué qu'au fond, y'a de l'eau. Donc là faut essayer de le visualiser et rouler décalé ce qui est compliqué avec la Cat car comme voies AV plus petites que les AR, la surface au sol sur laquelle on roule est assez large et qu'on peut se retrouver avec seulement une roue dans l'ornière ce qui est scabreux.
Donc comme le faisait remarquer MC, ce ne sont pas les voitures qui sont imprévisibles, c'est nous qui n'avons pas pas percu le facteur qui va faire partir la voiture. Donc une bonne observation de l'environnement (le hic étant que sous la pluie, c'est compliqué en Cat de bien observer) avec une conduite de type moto (voir le mal partout et anticiper) mais sans pour autant serrer les fesses est la solution.
Sur autoroute, j'ai une explication indépendante de la Cat. Depuis que j'ai des autos avec des géométries compatibles avec un roulage rapide, l'autoroute mouillée est toujours l'objet de réactions pour le moins peu rassurantes (y compris mes Audi RSx en quattro avec un empattement très long) même si elles ne m'ont jamais causé de problème réel.
Mon explication est qu'on ne s'en rend en général pas compte, mais les autoroutes, et particulièrement la piste de droite (celle ou on roule avec un oeuf sous le pied), ont des ornières que les roues qui sont à proximité ont tendance à suivre ce qui donne un comportement étrange surtout quand l'écart des ornières est différent de la largeur des voies de la voiture.
Il y a aussi les réparations de fissures qu'on trouve parfois : c'est aussi glissant qu'une bande blanche, sauf que c'est noir en donc moins visible. Les raccords de goudron lors de la fabrication des pistes peuvent également s'avérer problématiques. Et avec les géométries incisives, tous ces défauts font des amorces de trucs bizarres, notamment ces fameux coups de raquette qu'il faut anticiper et auxquels il ne faut surtout pas surréagir. Je me rappelle d'un cours de conduite sur neige où l'instructeur me demandait après chaque action de dire à haute voix "tourne cocotte" avant de faire quoi que ce soit d'autre. Ca prend un temps qui semble infini et pourtant, c'est le temps qu'il faut à une action pour se transformer en fait sur la neige. Et si entretemps on a commencer à amplifier la correction, on est partis dans un cercle vicieux qui se termine souvent par une "finesse". Donc typiquement pour les coups de raquette liés aux ornières et bandes blanches, ma stratégie est de prendre un angle fort vis à vis du problème ce qui permet de les traverser vite. Ca veut donc dire pas de changement de fille sur 500 m dont 200 en serrant les fesses car on a une roue sur la bande blanche et une sur le bitume, mais un changement en 100m donc avec un coup de volant ferme et l'anticipation que le croisement de l'obstacle va faire un truc bizarre.
Pour les ornières, c'est d'autant plus compliqué qu'au fond, y'a de l'eau. Donc là faut essayer de le visualiser et rouler décalé ce qui est compliqué avec la Cat car comme voies AV plus petites que les AR, la surface au sol sur laquelle on roule est assez large et qu'on peut se retrouver avec seulement une roue dans l'ornière ce qui est scabreux.
Donc comme le faisait remarquer MC, ce ne sont pas les voitures qui sont imprévisibles, c'est nous qui n'avons pas pas percu le facteur qui va faire partir la voiture. Donc une bonne observation de l'environnement (le hic étant que sous la pluie, c'est compliqué en Cat de bien observer) avec une conduite de type moto (voir le mal partout et anticiper) mais sans pour autant serrer les fesses est la solution.
Re: tenue de route sur mouillé
Incroyable ta vidéo de la glissage Davloco. Le rond-point devait être vraiment gras.
J'ai bien aimé ton calme au volant. Bonne réaction.
Il y a quelques années j'avais fait deux tête à queue successifs sur une route en lacet dans la forêt, à très basse vitesse (30 km/h ?). Le premier m'avait amené à être très prudent et le second m'avait amené à penser que même averti parfois on peut glisser. C'était avec une Renault 5, qui n'était ni nerveuse ni survireuse...
Une certaine humidité, des feuilles sur la route, peut-être du gras, et c'est parti pour la mauvaise glissade, celle que tu ne déclenche pas volontairement...
J'ai bien aimé ton calme au volant. Bonne réaction.
Il y a quelques années j'avais fait deux tête à queue successifs sur une route en lacet dans la forêt, à très basse vitesse (30 km/h ?). Le premier m'avait amené à être très prudent et le second m'avait amené à penser que même averti parfois on peut glisser. C'était avec une Renault 5, qui n'était ni nerveuse ni survireuse...
Une certaine humidité, des feuilles sur la route, peut-être du gras, et c'est parti pour la mauvaise glissade, celle que tu ne déclenche pas volontairement...
Re: tenue de route sur mouillé
jerome_tlse a écrit :
d'ailleur, il m'est souvent arrivé, sur une autroute balayée par des pluies torrentielles, de batailler ferme pour tenir le cerceau de ma voiture de course, tentant déséspérement d'essuyer, avec le dernier bout d'un kleenex depuis longtemps desintégré, l'intérieur de mon pare brise aussi ruisselant qu'un panneu de douche, le tout en étant aveuglé par les énormes goutes qui liquéfient mon regard, et dont je ne sais plus trés bien si elles proviennent de l'extérieur (diantre, le mouchoir collé entre les joints est désormais un digne cousin de Bob l'Eponge) ou sont les fruits naturellement fluidifiés d'une lutte harassante et acharnée contre les éléments ...
Et pendant que je tiens la barre fermement et assume mon statut de capitaine au long cours sur ce fréle esquif anglais au mileu de ce tsunami qui effrairait Noë, je me demande pourquoi ce gamin de 6 ans me toise en rigolant du haut du Modus familial, conduit, le bras à la portiére, par son génétiteur que je suis contraint de voir s'éloigner rapidement sans pouvoir lutter...
Enormissime!!! C'est exactement cela.

"Seven Jaune en Vers Francais", le livre qui parle en vers de la passion Seven http://sevener.free.fr/livre
"Automobiles & Rimes Futiles", Encore plus fort, la suite... http://sevener.free.fr/automobiles
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- fadoli
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Re: tenue de route sur mouillé
Retour ce matin de normandie sous le deluge .
j'avais tous vos avis en tete , merci a tous .
Suis en jantes 16" 205 45 16 , bien larges pour faciliter l'aquaplanning .
Amortisseurs d'origine , BAR avant d'origine (la plus souple )
Les flaques d'eau sont redoutables , tirant tres brutalement sur le coté .
Au final , roulant comme les autres a 60 / 80 kmh , et tenant le volant bien droit dans les flaques ,
pas de pb .( epuisant , nez en moins ).
La question du reglage des amortisseurs ( s'il y en a ) n'a pas ete abordée , ni de la dureté de la BAR avant .
Ai l'impression qu'une suspension " dure" est plus difficile a maitriser dans ces conditions .
j'avais tous vos avis en tete , merci a tous .
Suis en jantes 16" 205 45 16 , bien larges pour faciliter l'aquaplanning .
Amortisseurs d'origine , BAR avant d'origine (la plus souple )
Les flaques d'eau sont redoutables , tirant tres brutalement sur le coté .
Au final , roulant comme les autres a 60 / 80 kmh , et tenant le volant bien droit dans les flaques ,
pas de pb .( epuisant , nez en moins ).
La question du reglage des amortisseurs ( s'il y en a ) n'a pas ete abordée , ni de la dureté de la BAR avant .
Ai l'impression qu'une suspension " dure" est plus difficile a maitriser dans ces conditions .
Ne dites pas a ma femme que j'ai une 7 , elle croit que j'entretiens une maitresse.
Re: tenue de route sur mouillé
Quelques semaines après avoir eu ma Cat, j'ai fais un stage "Centaure" sur conditions humides. Je le conseil a tous. De la piste en résine noyée de flotte, des jets d'eau, des plaques tournantes ...
Ça on apprend que : quand c'est trop vite c'est trop vite !
On apprend aussi que : quand ca part, on appuie sur l'embrayage et on regarde ou on veut aller (pas la ou on va, la ou on veut aller
). Généralement on s'en sort.
Et on apprend aussi que toutes les théories genre "tu accélère, appel-contre-appel, tu fais ci-tu fais ca" ne valent que si tu sais vraiment ou tu va comment tu va et a quelle vitesse tu y va et ce que tu a envie de faire. Comme Ken Block ...Ils reconnaissent avant.
Sinon quand tu est pris au dépourvu tu n'a qu'une chance : Écrase la pédale d'embrayage et regarde ou tu veux aller; et si t'est trop vite t'est trop vite, quand tu part en tête a queue tu écrase le frein (et attention a la marche arrière, tu relâche et ce n'est pas bien, dixit Florent :fuck: )
Au freinage : le fait de n'avoir pas d'assistance est une chance, il faut bien sentir et ne jamais bloquer.
Pas ailleurs : je passais mieux que des pilotes émérites du CLF. Parce que je suis bon ? Et non
, j'avais des ZV3 tandis que la plupart étaient en yoko048 ou toyo 888. Ne parlons pas des auto bloquants et des kits gros freins ...La c'est du pilotage, mais quand on a une caisse de course on assume
Moralité : quand les conditions ne sont pas bonnes je roule presque moins vite qu'un TDI, avec le pied sur l'embrayage et évidement mes yoko restent au garage. Et j'ai fais pas mal de route sous des trombes, de la grêle mais je l'avoue peu de neige
Je rajouterais que je n'ai pas la science infuse et que je ne suis absolument jamais a l'abri d'une sortie de route, c'est comme ca
Ça on apprend que : quand c'est trop vite c'est trop vite !
On apprend aussi que : quand ca part, on appuie sur l'embrayage et on regarde ou on veut aller (pas la ou on va, la ou on veut aller

Et on apprend aussi que toutes les théories genre "tu accélère, appel-contre-appel, tu fais ci-tu fais ca" ne valent que si tu sais vraiment ou tu va comment tu va et a quelle vitesse tu y va et ce que tu a envie de faire. Comme Ken Block ...Ils reconnaissent avant.
Sinon quand tu est pris au dépourvu tu n'a qu'une chance : Écrase la pédale d'embrayage et regarde ou tu veux aller; et si t'est trop vite t'est trop vite, quand tu part en tête a queue tu écrase le frein (et attention a la marche arrière, tu relâche et ce n'est pas bien, dixit Florent :fuck: )
Au freinage : le fait de n'avoir pas d'assistance est une chance, il faut bien sentir et ne jamais bloquer.
Pas ailleurs : je passais mieux que des pilotes émérites du CLF. Parce que je suis bon ? Et non


Moralité : quand les conditions ne sont pas bonnes je roule presque moins vite qu'un TDI, avec le pied sur l'embrayage et évidement mes yoko restent au garage. Et j'ai fais pas mal de route sous des trombes, de la grêle mais je l'avoue peu de neige

Je rajouterais que je n'ai pas la science infuse et que je ne suis absolument jamais a l'abri d'une sortie de route, c'est comme ca

"Je n'aurais jamais imaginé qu'acquérir un véhicule puisse apporter autant"
Madame Perceval dans sa Caterham, Snowdonia, Pays de Galles, juin 2010
Madame Perceval dans sa Caterham, Snowdonia, Pays de Galles, juin 2010
Re: tenue de route sur mouillé
perceval a écrit :Quelques semaines après avoir eu ma Cat, j'ai fais un stage "Centaure" sur conditions humides. Je le conseil a tous. De la piste en résine noyée de flotte, des jets d'eau, des plaques tournantes ...
Ça on apprend que : quand c'est trop vite c'est trop vite !
On apprend aussi que : quand ca part, on appuie sur l'embrayage et on regarde ou on veut aller (pas la ou on va, la ou on veut aller). Généralement on s'en sort.
Et on apprend aussi que toutes les théories genre "tu accélère, appel-contre-appel, tu fais ci-tu fais ca" ne valent que si tu sais vraiment ou tu va comment tu va et a quelle vitesse tu y va et ce que tu a envie de faire. Comme Ken Block ...Ils reconnaissent avant.
Sinon quand tu est pris au dépourvu tu n'a qu'une chance : Écrase la pédale d'embrayage et regarde ou tu veux aller; et si t'est trop vite t'est trop vite, quand tu part en tête a queue tu écrase le frein (et attention a la marche arrière, tu relâche et ce n'est pas bien, dixit Florent :fuck: )
Au freinage : le fait de n'avoir pas d'assistance est une chance, il faut bien sentir et ne jamais bloquer.
Pas ailleurs : je passais mieux que des pilotes émérites du CLF. Parce que je suis bon ? Et non, j'avais des ZV3 tandis que la plupart étaient en yoko048 ou toyo 888. Ne parlons pas des auto bloquants et des kits gros freins ...La c'est du pilotage, mais quand on a une caisse de course on assume
![]()
Moralité : quand les conditions ne sont pas bonnes je roule presque moins vite qu'un TDI, avec le pied sur l'embrayage et évidement mes yoko restent au garage. Et j'ai fais pas mal de route sous des trombes, de la grêle mais je l'avoue peu de neige![]()
Je rajouterais que je n'ai pas la science infuse et que je ne suis absolument jamais a l'abri d'une sortie de route, c'est comme ca
Je crois que c'est notamment ça qui peut vraiment faire la différence.
J'ai pris plusieurs fois des grosses pluies avec la cat et la westfield puisque la plupart des km que j'ai fait avec c'était lors de voyages de 15 jours et que dans ces conditions, on choisit pas le temps.je suis très très loin loin d'être un pilote mais je me suis jamais fait de frayeurs : je roulais cool (mais sans me trainer plus que ça et sans la peur au ventre). Mes voitures étaient en ZV3
Brooklands un jour, brooklands toujours
Re: tenue de route sur mouillé
C'est clair qu'une Cat se conduite comme une moto donc faut lire le profil de la route. Cela comprend les flaques d'eau, les rigoles (y compris celles générées par le lignes pointillées sur routes non horizontales), les ornières, les plaques d'égouts, les joints de dilatation, les plaques de boue, les renards écrasés, les feuilles mortes, les zones en dehors des traces écopées par les autres autos (ce qui rend les dépassements quasi impossibles), etc... Conduire comme en moto, ca veut dire aussi observer sans cesse les abords de la route : est ce que j'ai un fossé dangereux ou bien au contraire une échappatoire en cas de problème? C'est pas quand la voiture sera partie que j'aurai le temps de m'en inquiéter donc je dois l'avoir à l'esprit sans cesse : si je pars, vers où la voiture ira naturellement et est ce que je dois la laisser ou bien essayer absolument de l'envoyer ailleurs. Typiquement, sur une route de montagne, avec une Cat, je choisis plutot le rocher que le trou. Donc si je venais à partir vers le trou, même trop vite, j'essaierai à tout prix de terminer coté rocher (=> dans ce cas, j'essaie quand même quelque chose plutot que de seulement écraser les freins et attendre).
Et le pneus sont capitaux, ca c'est une certitude : en quelques années de roulage sur neige, je confirme qu'entre une Audi Quattro en pneus normaux et une BM en roues neige, ben je prends la BM sans hésiter une seconde si je veux monter au chalet.
Après, un chassis souple aide clairement ainsi que des pneus étroits. Mais on survit aussi en large (je suis en 245*16 à l'AR), juste qu'on roule moins vite.
Le coup de quand t'es trop vite, t'es trop vite est très vrai, mais faut l'interpréter comme le fait de savoir à tout moment "c'est combien trop vite" d'où ma suggestion de tests de ce qui passe quand on croise des zones safe pour le faire. Et clairement, être stressé au volant est la pire des choses à faire car la peur, c'est ce qui fait que les lapins regardent les phares de la voiture qui va les écraser sans bouger et ce qui fait qu'on regarde ce qu'on veut éviter plutot que là ou on veut aller.
Donc le stage Centaure donne les bons conseils, juste qu'il faut réfléchir un cran plus loin pour trouver la manière d'être en mesure de les appliquer. Car le problème du stage, c'est qu'on n'a pas la peur (c'est prévu pour pas se faire mal donc pas d'enjeu) et on n'a pas non plus la vraie surprise (on sait que ca va glisser donc on est sur ses gardes). Faut donc trouver comment ne pas se faire surprendre et comment ne pas avoir peur. Et là pour moi, le truc qui a marché a été le stage de conduite sur terre qui permet de comprendre les transferts comment ca marche dans la vraie vie + de se faire surprendre car l'objectif est de passer vite et donc ca tient pendant 10 tours avant de lacher d'un seul coup => on apprend à régir à l'incident en direct sans y être particulièrement préparé.
Et le pneus sont capitaux, ca c'est une certitude : en quelques années de roulage sur neige, je confirme qu'entre une Audi Quattro en pneus normaux et une BM en roues neige, ben je prends la BM sans hésiter une seconde si je veux monter au chalet.
Après, un chassis souple aide clairement ainsi que des pneus étroits. Mais on survit aussi en large (je suis en 245*16 à l'AR), juste qu'on roule moins vite.
Le coup de quand t'es trop vite, t'es trop vite est très vrai, mais faut l'interpréter comme le fait de savoir à tout moment "c'est combien trop vite" d'où ma suggestion de tests de ce qui passe quand on croise des zones safe pour le faire. Et clairement, être stressé au volant est la pire des choses à faire car la peur, c'est ce qui fait que les lapins regardent les phares de la voiture qui va les écraser sans bouger et ce qui fait qu'on regarde ce qu'on veut éviter plutot que là ou on veut aller.
Donc le stage Centaure donne les bons conseils, juste qu'il faut réfléchir un cran plus loin pour trouver la manière d'être en mesure de les appliquer. Car le problème du stage, c'est qu'on n'a pas la peur (c'est prévu pour pas se faire mal donc pas d'enjeu) et on n'a pas non plus la vraie surprise (on sait que ca va glisser donc on est sur ses gardes). Faut donc trouver comment ne pas se faire surprendre et comment ne pas avoir peur. Et là pour moi, le truc qui a marché a été le stage de conduite sur terre qui permet de comprendre les transferts comment ca marche dans la vraie vie + de se faire surprendre car l'objectif est de passer vite et donc ca tient pendant 10 tours avant de lacher d'un seul coup => on apprend à régir à l'incident en direct sans y être particulièrement préparé.
- fadoli
- Sevener
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Re: tenue de route sur mouillé
Sincerement , bravo !!!! 

Ne dites pas a ma femme que j'ai une 7 , elle croit que j'entretiens une maitresse.
Re: tenue de route sur mouillé
Il y en a qui aiment jouer, R500 sur le mouillé/gelé sur le Nurburgring...
[video]http://www.youtube.com/watch?v=erKXOiFG ... ded#at=115[/video]
Au moins il n'y a personne sur la piste
[video]http://www.youtube.com/watch?v=erKXOiFG ... ded#at=115[/video]
Au moins il n'y a personne sur la piste

- L'Enfant est le père de l'Homme - Less is such a whole lot more -
Re: tenue de route sur mouillé
Le mec est très régulier, pas mal du tout! Et on voit sur certains passages qu'il y a de bien beaux tapis de feuilles hors de la trajectoire...
ICH BIN EIN SEVENER!
- NestorCayce
- Messages : 98
- Inscription : 24 août 2010, 15:40
- Localisation : Belfort
- Seven : R300 Rover
Re: tenue de route sur mouillé
tête à queue à 3'55 environ.
R300 S3 Rover de 2003 - DGL Quaife - 45 000 km.