À hauteur de Chartres, dans les embouteillages du milieu d'après midi, la mignonne se permet de caler.
Je prends aussitôt ma part de responsabilité en mettant l'incident sur le compte d'un embrayage un peu trop brutal dans les bouchons et remets le moteur en route.
Il veut bien se réveiller mais sur deux cylindres seulement.
Au bout de quelques secondes mon passager d'infortune me signale quelques flammes côté échappement.
Sans extincteur à bord, impardonnable carence, je coupe le contact, sors péniblement de l'auto capotée (je sais d'aucun prétendront que je suis timoré de rouler capoté sous averse soutenue...

Appel de détresse immédiat chez SV. L'homme de l'art me pose une question et une seule: avez vous un passager?
Réponse: oui!
L'homme de l'art: Alors merci,de bien vouloir rebrancher la prise du calculateur qui se trouve à ses pieds...
Après quelques contorsion, je m'exécute puis pousse un soupir de soulagement lorsque le bouton poussoir de la CSR 200 réveille les 4 cylindres de la bestiole sans faire rougir le catalyseur.
Je reprends la route, non sans avoir amputé mon passager de ses deux guiboles et en bénissant la hot line de chez SV établissement que je remercie encore mille fois au passage.
En espérant que cette expérience puisse servir à un autre nul en mécanique de mon acabit...

PS
En Seven sous la pluie, j'ai constaté que l'on mouillait aussi bien par en haut que par en bas et que la capote générait quelques micro-climats surprenants...
