Club Sevener : Lotus/Caterham Seven & assimilées

ZAGATO a écrit :Moi avec ma 106 je passe les ronds points à fond (ouais enfin j'exagère ) depuis 16 ans , sec, mouillé, gasoilé, scotchée à la route cette caisse.
Par contre avec la CAT, je ne roule pas quand il pleut sauf cas de force majeure.

Donc tu roules pas ?

En ce moment non, puis faudra d'abord encore me coucher sous la voiture pour vérifier que Westermann m'a tout remis en place comme il faut.
Depuis 1939 on fait pas trop confiance aux Allemands dans mon coin

Ch'roul a écrit :

P.P.P. a écrit : avec la daily 4WD, on ressent bien ce type de variation d'adhérence (l'auto a tendance à tourner un tout petit peu plus de l'arrière, j'aime bien )

beaucoup de gens ne se méfient pas de ce "verglas d'été" , pourtant très fréquent, chaque année.

Même avec un daily 4wd , on peut se faire surprendre sous la pluie, quand l'abs "régule"
(expression donnée par les pilotes-essayeurs du Ceram) et qu'une seule des roues "freine" ta voiture.

je parlais surtout du comportement à l'acceleration
cette légère sensation que l'arrière se dérobe, mais qu'en fait non, ce sont les LSD qui bossent

au freinage en fort appuis (ce que j'évite par dessus tout sous la flotte) ça se comporte comme n'importe-quelle auto moderne réglée neutre : ça tire tout droit

Dimanche dernier c'était sortie circuit à Pouilly en Auxois. Il a plu sans discontinuer toute la journée.
Cela pour dire qu'une sortie piste sous la pluie, c'est le meilleurs moyen pour apprendre à connaitre les réactions de son chassis.
Et on en arrive vite à la conclusion que peu importe la monte pneumatique, c'est la vigilance, la connaissance, et l'anticipation des réactions de l'auto qui priment.
Je me souviens avoir roulé sur du gras-mouillé à Lurcy il y a quelques années avec des vieux Michelin routiers qui avaient plus de 10 ans. La seule différence c'est que le décrochage se fait à une vitesse moins élevée mais les réactions sont les mêmes. Cette fois ci j'avais des R888 neufs, qui se comportaient très bien car il n'y avait pas de flaques d'eau. La limite de décrochage est un peu plus haute, ce qui n'est pas forcément un avantage car on est plus vite quand ça décroche. Mais les contraintes restent globalement les mêmes et le coup d'accélérateur précoce en sortie de virage, le rétrogradage trop brutal (merci le talon-pointe), le freinage trop énergique, sont sanctionnés immédiatement.
En fait en terme de sécurité, sur route, je suis arrivé à la conclusion qu'avec la Cat sur le mouillé on doit conduire avec la même douceur, la même vigilance que ce que l'on a avec un déplaçoir standard sur la neige. Et qu'il ne faut pas se baser sur la vitesse des autres véhicules, qu'il faut se faire son propre référentiel, et au moindre doute rester humble.
Un dernier petit mot à propos du sec. C'est vrai que l'on peut plus facilement "bourriner" sur route, en tout cas avec une Cat de moins de 150 cv. Avec un bémol : les gravillons. Dans ce cas la rapidité du décrochement est sans commune mesure entre la CAT et une auto standard et on a vite fait de se retrouver au tas.

Le truc c'est qu'on peut pas être aussi vigilent pendant 2 heures de route tranquille que pendant 15 minutes de circuit pendant lesquels on est à l'affut, à "l'écoute" de toutes les réactions de l'auto et forcément près à réagir instantanément.

Avec ma 911 par contre sur le mouillé, il peut y avoir une énorme différence entre pneus usés où elle est absolument piégeuse dans le sens où l'effet porte à faux impose la plus grande prudence, où un simple levé de pied dans un rond point lui fait immédiatement perdre d'adhérence arrière. En courbe plus rapide j'ai même pas oser tester ce qui se passerait en rajoutant du volant même en ne faisant que lécher les freins (je suis persuadé de connaitre le résultat). Alors qu'en pneus neufs de chez neufs elle se comporte presque comme n'importe quelle propulsion civilisée, même que si je veux la faire partir dans un rond point, il faut carrément la jeter sur les freins avec le coup de volant au bon moment (sinon tout droit).

Mais c'est vrai qu'il ne faut pas tenir compte de l'allure des autres conducteurs qui souvent roulent trop vite sous la pluie. Heureusement que la plupart de leurs voitures pardonnent pas mal leur erreur qui est de rouler bien trop vite sous la pluie en comparaison à la façon dont ils se trainent sur le sec. Pour moi qui n'ai que des notions, je suis souvent surpris car sur route sèche, il n'y a pas grand monde derrière (je parle du conducteur lambda, pas la peine de vous vexer, j'ai pas la prétention de larguer les pilotes que vous ètes ), alors que sur le mouillé je serais parfois obligé de surconduire si je voulais suivre.

Tu as certainement commis une faute, et merci du rappel car je pense qu'on est très nombreux à pouvoir nous aussi la commettre.

Bon rétablissement à ta belle

Raiso a écrit : Pour moi qui n'ai que des notions, je suis souvent surpris car sur route sèche, il n'y a pas grand monde derrière (je parle du conducteur lambda, pas la peine de vous vexer, j'ai pas la prétention de larguer les pilotes que vous ètes ), alors que sur le mouillé je serais parfois obligé de surconduire si je voulais suivre.

J'ai exactement la même impression.
et même avec une voiture "normale".

h trois a écrit :

Raiso a écrit : Pour moi qui n'ai que des notions, je suis souvent surpris car sur route sèche, il n'y a pas grand monde derrière (je parle du conducteur lambda, pas la peine de vous vexer, j'ai pas la prétention de larguer les pilotes que vous ètes ), alors que sur le mouillé je serais parfois obligé de surconduire si je voulais suivre.

J'ai exactement la même impression.
et même avec une voiture "normale".

Et avec une 911 qui est un véritable piège sous la flotte quelque soit le modèle, on comprend encore plus! Vraiment le genre de caisse que j'ai eu, qui fait peur à la limite, et dont les réactions imprévisibles usent le conducteur même sur le sec.
La Cat à coté sur le mouillé c'est du bonheur (et sur le sec encore plus d'ailleurs): aucune comparaison avec le coté piègeux du "sac à dos" de Stuttgart!

Raiso a écrit :Le truc c'est qu'on peut pas être aussi vigilent pendant 2 heures de route tranquille que pendant 15 minutes de circuit pendant lesquels on est à l'affut, à "l'écoute" de toutes les réactions de l'auto et forcément près à réagir instantanément.

exactement. de retour de balade apres 2-3h d'arsouille, c'est qd tu rentres "le coude a la portiere" que tu te fait avoir.
cela vait donné lieu a un debat passionné, sur l'utilité d'un "esp" deconnectable

[quote="Raiso"]
Mais c'est vrai qu'il ne faut pas tenir compte de l'allure des autres conducteurs qui souvent roulent trop vite sous la pluie. Heureusement que la plupart de leurs voitures pardonnent pas mal leur erreur qui est de rouler bien trop vite sous la pluie en comparaison à la façon dont ils se trainent sur le sec. Pour moi qui n'ai que des notions, je suis souvent surpris car sur route sèche, il n'y a pas grand monde derrière (je parle du conducteur lambda, pas la peine de vous vexer, j'ai pas la prétention de larguer les pilotes que vous ètes ), alors que sur le mouillé je serais parfois obligé de surconduire si je voulais suivre.
quote]

Beaucoup de raison dans ce que dit Raiso !
C'est la même histoire (même si on déborde là de la question strictement "pluie") avec celui à qui vous avez mis une valise entre deux agglomérations mais qui vous recolle au train dès le milieu de l'agglo suivante, parcequ'il y entre à 70 km/h mini alors qu'il cruisait à 82 maxi sur route !

des etudes faites par different manufacturié ont demontré que sur le sec le conducteur lambda "utilise" les capacité du pneus a 60-65%, alors qu'il tend a 80-85 sur le mouillé.
le conduscteur lambda ne se rend aboslument pas compte de la marge de securité

resonance 94 a écrit :des etudes faites par different manufacturié ont demontré que sur le sec le conducteur lambda "utilise" les capacité du pneus a 60-65%, alors qu'il tend a 80-85 sur le mouillé.
le conduscteur lambda ne se rend aboslument pas compte de la marge de securité

Exactement pareil pour les distances de sécurité entre véhicules (déjà non respectées sur autoroute et même sur le sec ! )

resonance 94 a écrit :des etudes faites par different manufacturié ont demontré que sur le sec le conducteur lambda "utilise" les capacité du pneus a 60-65%, alors qu'il tend a 80-85 sur le mouillé.
le conduscteur lambda ne se rend aboslument pas compte de la marge de securité

Oui c'est juste et donc il en a encore, sous la pluie, entre 10 et 15% sous le pied! c'est énorme le manque à profiter dans ce cas là!
Et ce sont les 10 à 15% qu'utilise Zagato dans les ronds points mouillés avec sa 106 !

Si j'osais, je dirais que ces stat là sont une incitation à la vitesse sous la pluie ...et sur le sec c'est pire...

les 15% qui reste pour depasser le max admissible par le pneu est la marge de securité. celle qui te permet de donne un peu trop dangle au volant de faire un geste un peu brusque avant que le pneu decroche.
Ca prouve que sous la pluie la marge d'erreur est tres faible

hgo17 a écrit :Oui c'est juste et donc il en a encore, sous la pluie, entre 10 et 15% sous le pied! c'est énorme le manque à profiter dans ce cas là!

faudrait déjà savoir de quoi on parle.
10 à 15% de quoi ?

exploiter le maximum d'un pneu à 85% , c'est quoi ?
85% de ses capacité d'adhérence maximale ?
85% avant que ça ne décroche ?

et puis 85%, c'est en accélération, en virage, en freinage ? (j'ai souvenir que l'étude parlait du potentiel en virages, mais comme ce n'est qu'un malheureux souvenir ... )

car quand on *plante* les freins (en urgence donc), on exploite bien plus que 80% de l''adhérence ... d'où la généralisation des abs pour éviter de bloquer les roues (ce qui n'est que la conséquence d'avoir dépassé les capacités du pneu)




perso je suis plutot à l'inverse, je pense que j'exploite plus l'adhérence sur le sec que sur l'humide (10ans à conduire des tractions sous-vireuses ... ça forge une certaine *retenue* en periode pluvieuse )

Phil93 a écrit :
Et avec une 911 qui est un véritable piège sous la flotte quelque soit le modèle, on comprend encore plus! Vraiment le genre de caisse que j'ai eu, qui fait peur à la limite, et dont les réactions imprévisibles usent le conducteur même sur le sec.
La Cat à coté sur le mouillé c'est du bonheur (et sur le sec encore plus d'ailleurs): aucune comparaison avec le coté piègeux du "sac à dos" de Stuttgart!

Hello je pense quand même que ta 911 devait avoir un problème, bien sur c'est pas une voiture facile mais sous la pluie ma SC est bien plus facile qu'une CAT ou qu'une ancienne BMW qui n'ont pratiquement aucune motricité, la 911 a au contraire beaucoup de motricité (poid sur le train arrière) et le train arrière décroche de manière beaucoup plus progressive que la cat ou les vielles BM sur le mouillé. Bon faut rester concentré quand même
Je pense que si ta 911 a des réactions imprévisibles sur le sec, c'est pas normal du tout.

Gilles