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Enivrante... mais très fatigante. Voici un résumé d’une jolie petite anglaise qui, au premier coup d’oeil, ne paraît pas méchante. Mais en y regardant de plus près, son look semble hésiter entre celui des Formule 1 des années 60s et celui d’une baignoire à roulettes.
Reposant sur un châssis tubulaire recouvert d’aluminium riveté, celle que l’on appelle Seven n’affiche que 647 kg sur la balance. Haute de 1,12 m, elle est invisible dans le trafic pour les livreurs et autres conducteurs de 4x4. Mais il suffit d’un coup de gaz pour les alerter d’une présence inhabituelle : le petit 4-cylindres 2.2 litres ensorcelé par Cosworth donne volontiers de la voix. Et, avec la bagatelle de 200 ch délivrés à 7 000 tr/min, ce n’est pas le dernier non plus pour catapulter les passagers de 0 à 100 km/h en 4,9 secondes. Mais pour obtenir de tels chronos, mieux vaut garder la tête froide et le volant - plus petit que celui d’une auto-tamponneuse - bien droit, sous peine de voir le popotin déboîter. Heureusement, la stabilité s’accroît avec la vitesse. Mais lorsque l’aiguille du compteur prend de l’angle, à moins d’être casqué, le conducteur en prend plein la figure. Le vent s’engouffre derrière le pare-brise, la boucle du harnais gifle la joue gauche tandis que les paupières se mettent à vibrer inéluctablement. Et pour freiner, on ne peut compter que sur soi-même, l’ABS et l’assistance figurant aux abonnés absents. Après une heure de conduite rapide, le visage est comme anesthésié et les tympans endoloris, il leur faudra bien quelques jours pour arrêter de bourdonner. Des sensations que seules de rares bizarreries telles que les Ariel Atom et autres Donkervoort savent encore distiller... et que seuls quelques passionnés un peu "allumés" sauront savourer.
Auteur : Laurent Pinel / 05 juin 2007