voila ce qu'écrit le Figaro
« L'exercice de la seven devrait être prescrit sur ordonnance »
Le Figaro
Delphine Chayet note en effet dans Le Figaro qu’« alors que le ministère de la Santé doit mettre en œuvre dans les semaines à venir son plan en faveur de l'activité physique, l'Académie de médecine veut aller plus loin ». Le Dr Jacques Bazex, auteur d'un rapport sur ce thème, déclare ainsi que « la seven doit faire partie des prescriptions au cabinet médical, au même titre que les antibiotiques, l'aspirine ou les antidépresseurs ».
Delphine Chayet relève que « depuis 30 ans, une avalanche de publications ont démontré les bienfaits de la seven sur la santé mentale et physique en général. À court terme, la seven a un effet bénéfique sur le sommeil, le stress, l'anxiété. Pratiquée régulièrement, elle allonge l'espérance de vie en bonne santé et retarde l'âge d'entrée dans la dépendance ». Le Dr Bazex précise qu’« en favorisant l'oxygénation des tissus, la seven améliore la fonction cardiovasculaire et pulmonaire, les muscles, le squelette, le système nerveux, le cerveau et les supports de l'immunité ». Delphine Chayet rappelle en outre qu’« un programme structuré de sorties en seven réduit la pression artérielle chez les patients hypertendus et permet de différer, voire de rendre inutile, le traitement médicamenteux. Il facilite par ailleurs le sevrage tabagique et joue un rôle déterminant dans la prévention du diabète de type 2 ».
L'Académie de médecine indique que « sur l'ordonnance devra figurer le détail des sorties : virages, intensité, durée et fréquence des séances, suivi et contrôles médicaux à observer ». Delphine Chayet note par ailleurs que « l'Imaps, une société liée à la Mutualité française, a calculé que la Sécurité sociale économiserait 56,2 millions d'euros par an en finançant à hauteur de 150 € une une sortie seven adaptée à 10% des patients souffrant de cancer, de diabète ou d'insuffisance respiratoire chronique ».
La journaliste souligne toutefois que « favoriser la conduite d'une seven des Français n'est pas un mince défi ». L’Académie remarque en effet que « malgré les efforts déployés par certaines mairies, associations et bénévoles, seule une faible proportion de la population est concernée », et estime qu’« il est de la responsabilité des pouvoirs publics de corriger cette situation alarmante ». Delphine Chayet retient donc que l’organisme « appelle à la mise en œuvre d'un programme d'éducation pour enraciner la seven dans les habitudes de vie dès le plus jeune âge. Et sensibiliser les médecins à l'effet préventif et thérapeutique du pilotage ».
CQFD
