Mhh, faut arrêter avec les "c'est plus authentique en RHD", toussa... Il est un fait que ça se conduit très bien et que c'est une question de minutes pour s'y faire, le problème ne vient pas de là. Le soucis, c'est que nous sommes dans un pays fait pour les LHD, c'est tout. Avec une RHD, et surtout une RHD où il est tout de même difficile de monter, descendre, s'arnacher, etc., on réfléchis dès qu'on doit prendre l'autoroute (ticket), un parking public (ticket encore), et il est plus dangereux et délicat de doubler sur route ou petite route. D'autre part, ma compagne n'aurait jamais conduit si je l'avais laissé en RHD. Dernier point, la valeur, il faut compter 4/5000 € de différence entre une RHD et la même en LHD.
Alors histoire de faire un peu de pub pour Séb (

), voici ma Superlight, avant, pendant, et après :
Avant
Pendant
Après
L'opération n'est certes pas donnée, mais Séb assure la totale, de la commande des pièces chez Arch (pedal box, scuttle), à la fabrication de certaines pièces (support de mini alternateur lorsque carter sec et pompe à huile), etc. En plus de la main d'oeuvre, il faut prévoir l'achat de certaines pièces :
- tableau de bord LHD
- scuttle (pour ceux qui veulent faire les choses propres au niveau des essuies glaces (pas positionnés exactement au même endroit en RHD qu'en LHD)
- collecteur LHD
- pedal box et boite à pied du passager, dans certains cas, suivant la forme du collecteur
La crémaillère de direction reste la même, elle est juste retournée, le faisceau électrique aussi. Séb relocalise juste la batterie, et deux ou trois bricoles. Dans mon cas j'ai voulu aller jusqu'au bout, donc j'ai changé le scuttle, les bras d'essuie glace, etc. Mais une chose est sur, le prix d'une RHD + conversion reste plus intéressant qu'une LHD direct.
La mienne est maintenant strictement identique à une LHD d'origine, à une lettre près dans le VIN.

1600 K ex-cup 2000, HPC 2.0i 1995, JPE 1992, Superlight 1600 K SS 2002, R300 Duratec 2012, Donkervoort D210 2003, 1600 BDR 1990