1. tu bosses relativement pendant plusieurs (longs) mois, et donc tu investis, pour arriver à commercialiser un produit d'un fabricant étranger sur le marché Français ;
2. le fabricant étranger, voyant que grace à ton travail le produit peut maintenant se vendre, décide unilatéralement de le faire vendre "aussi" par d'autres ;
= il y a donc un déséquilibre entre investissement et retour sur investissement, pour chaque acteur, si l'investissement de départ n'est pas réparti sur l'ensemble des circuits de vente.
D'où, un agacement qu'il est légitime de ressentir. La faute est étant à mon sens à 100% au constructeur étranger, qui, s'il augmentera à court terme ses ventes, le paiera à moyen terme dès qu'il s'agira de peaufiner tel ou tel dossier administratif d'homologation ou d'intégrer une nouvelle norme, ou bla bla.
Le mieux dans la position du premier qui a travaillé plusieurs (longs) mois, est effectivmeent d'attendre que la procédure de commercialisation se corse pour montrer que sans maîtrise, la puissance n'est rien. Ou pas, à suivre...
