Le départ s’est effectué sans souci, un peu lassant au début car sur autoroute ; nous étions en convois : les hommes, les durs, les vrais en Cat

Côté mécanique, rien à signaler, tout va bien.

Nous arrivons enfin sur les Vosges par le Col de Sainte Marie et les réjouissances peuvent enfin commencer : zig puis zag pour retrouver à nouveau un zig !

Ca tourne toujours aussi bien, la mécanique répond bien on lâche les filles en début de cote pour les attendre au col, histoire de faire joujou dans les virolos.
C’est après un arrêt à la volerie des aigles que je remarque que la température de l’eau grimpe rapidement vers les 100° pour redescendre tout aussi rapidement à 80° et rester un moment stable. Je n’y prête pas plus attention que ça.
Le phénomène se reproduit à plusieurs reprises mais sans plus. Je me dis tout de même que le calorstat doit avoir un peu de mal.
Lors du retour, de temps en temps la température faisait encore du yoyo, je n’ai pas donné suite.
C’est hier, après 3 jours de repos de la Cat, que je la reprends pour tester un nouveau jouet : Camsport Coach, des lunettes sport caméra d’une résolution de 720p (ça marche plutôt très bien et je vous ferais un petit reportage dès que j’aurais trouvé un soft de montage).
Donc, je sors la Cat et je vais faire mon tour de pâté de maison habituel : un quart d’heures de petites routes. Là, la température monte de nouveau très vite un peu au-delà de 100° pour redescendre immédiatement à 80… mouais y’a tout de même un truc qui cloche car auparavant je n’avais pas ce phénomène. Je rentre à la maison et lors d’une dernière ligne droite, j’envoie un peu plus fort pour le fun ; la température remonte de nouveau et d’un coup, je me retrouve avec mon pare-brise brumisé et le liquide projeté était bien du liquide de refroidissement.
Tout de suite je m’imagine le pire : JdC mort, cimetière indien, vodoux…
Je rentre tout doux à la maison et ouvre le capot pour constater que le liquide était sorti par le bouchon du vase d’expansion par surpression.
Je laisse la bestiole se refroidir et ouvre ensuite le bleed-T que j’ai installé près de la vanne de chauffage afin de pouvoir effectuer la purge plus facilement (c’est-à-dire sans avoir à lever la Cat au plafond) : plus de liquide en vue alors que d’habitude c’est à ras bord.
Je complète en liquide, referme le tout, masse les durites, quelques bulles sortent, complète de nouveau et je redémarre le moteur.
La température monte cette fois-ci doucement. Je donne quelques bonnes accélérations histoire de mettre le circuit en pression : rien de spécial au niveau du vase d’expansion : pas de bubulles, juste des remous du liquide en fonction du régime.
Je stoppe de nouveau le moteur, attends que cela refroidisse et vérifie le niveau au niveau du bleed-T : le niveau est OK.
Je sors la Cat et fais le même tour que précédemment : la température se comporte normalement : ça reste stable, quelques fortes accélérations pour voir : rien d’anormal. Je rentre à la maison et laisse tourner le moteur afin de déclencher le ventillo : ok il tourne, la température baisse et il s’arrête.
J’arrête le moteur, et laisse refroidir : niveau normal.
Dans mes souvenirs, la Cat n’ai jamais été dans des pentes aussi raides depuis la vidange du circuit de refroidissement, plus de 12% à certains endroits grâce à mon cher Tomtom qui nous a fait évoluer au milieu des vignes alsaciennes. Le problème est apparu après les premières pentes sévères.
J’ai vérifié l’huile, pas de présence suspecte de LdR ; pas de bulles dans le circuit de refroidissement.
Serait-il possible que le moteur se soit purgé pendant le trajet si longtemps la vidange/purge?
Du coup si la cause est un problème de purge, l’installation du bleed-T ne permet pas de purger correctement le circuit et donc seule la surélévation de l’avant permet de purger correctement la bestiole.