Dans cette histoire, il ne faut pas oublier que Tony Fernandes n'a pas "emmené" Caterham en F1, il y était déjà depuis 2010.
A la suite d'un différent politico/commercialo/sportif avec Proton (qui détient 80% de Lotus Cars), sur le droit d'utiliser le nom de Lotus pour l'écurie F1, Fernandes se porte acquéreur de Caterham afin de pouvoir donner un "nom" sportivement acceptable à son team F1.
Le lien ci-dessous, résume la chronologie de l'histoire :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Caterham_F1_Team
Caterham a été un justificatif pour sortir de l'imbroglio juridique d'appellation de l'écurie de F1 et la partie production de voitures de sport qui nous intéresse se retrouvait de facto dans la corbeille de noces. A partir de là il y a eu les évènements que nous connaissons pour dynamiser le Département "Automobiles de route".
Le fait de menacer de revendre Caterham Group si les résultats en F1 n'arrivent pas (et ils ne semblent pas sur le point d'arriver ...) ne veut pas dire que la partie Automobiles de route ne soit pas rentable ou ne fonctionne pas bien ou n'a pas d'avenir.
Le problème, me semble t'il, est que pour garder une certaine cohérence, style le constructeur de voitures hautes performances qui fait de la F1, il faut vendre le tout ... A des industriels ou des investisseurs (ou des spéculateurs) qui peuvent s'intéresser au "droit à participer au Championnat F1" possédé par Caterham, mais pas forcément à l'unité de production de nos autos sportives préférées.
Le droit de participer au Championnat F1, seules 12 écuries le possèdent et ce "droit" vaut cher pour d'éventuels nouveaux arrivants en F1 comme Ford ou Honda, ainsi que cité dans les articles. Avec une Usine récente et du personnel opérationnel dans le lot.
Caterham Cars court alors le risque d'être une partie encombrante dans un deal à dominante sportive-spéculative. Si le futur acheteur n'a pas de projet industriel, l'avenir commercial de la marque serait alors menacé.
De nouveaux nuages sombres risquent de s'amonceller au dessus de Caterham ... sans compter qu'un nouveau propriétaire pourrait être tenté d'enlaidir, encore, le logo.
